mercredi 19 janvier 2011

Patachou pour Brassens, Canetti pour Brel et un troisième acteur : le talent . Peut être aussi le courage et l'implication des découvreurs d'alors. Un artiste a un vrai potentiel, on ne fonce plus mon bon Monsieur, on calcule vite et bien. Un petit contrat par là et hop, l'oiseau ne filera pas à la concurrence.

Dans quelques années on ne dira pas de vous que vous fûtes bons gestionnaires et hommes d'affaires avisés. Vous entendez ce petit couplet, non? Tendez bien l'oreille ! On dira....

Qu'il était incapable de risquer sa vie
Pour cueillir un myosotis à une fille...



 

lundi 17 janvier 2011

Z'ont du vocabulaire nos énarques, vous avez remarqué. Ne nous lançons pas dans une analyse statistique trop pointue(et risquée avec d'aussi maigres notions en mathématiques). Disons, pour être généreux(c'est un penchant naturel voyez-vous) que ce qui les distingue de la "masse informe du peuple", ce léger côté "athlète du verbe", c'est une petite cinquantaine d'expressions à la mode. Ne le répétez pas mais bien souvent, un peu trop sensibles à l'air du temps, ils empruntent ces "clefs essentielles de la pensée Post Moderne" à de mauvais journalistes.Or donc, j'écoutais distraitement un "ancien ministre délégué aux affaires européennes" vanter les indicibles mérites de son mentor lorsque je fus victime d'une forme particulière d'hallucination. Se superposaient, vaille que vaille, au visage de notre sympathique ministre, la silhouette bonhomme du sieur Bertrand, puis le visage plus ascétique su sieur Coppé. Sont-ce là les premiers symptômes alarmants d'une culpabilité dévorante ? Railler ainsi des hommes qui donnèrent en dot leur jeunesse à l'exercice de la note de synthèse, cela n'est point chrétien mon bon monsieur....Qu'on se le dise!

PS: erreur de casting sur le sieur Bertrand, pourtant, la mélodie est si proche, et la partition quasi identique. Le mal serait-il contagieux ?